Ma vision de l’europe sociale

Aujourd’hui, de nombreux européens vivent encore dans des conditions précaires et sont confrontés à des obstacles entravant leur vie familiale. De nombreux citoyens sont privés de moyens d’existence, expulsés de leur logement, contraints de vivre des situations où ils sont criminalisés ou pénalisés. De nombreux citoyens européens restent en marge du processus démocratique et participatif, et risquent d’être mis de côté dans les projets de transition écologique et durable.
Or, ces réalités sont à l’opposé des valeurs de paix, d’égalité, de respect de la dignité humaine et des droits humains, inscrites dans l’ADN de l’Union européenne et signées par chacun de ses états membres .

Art. 2. L’Union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, de l’État de droit, ainsi que de respect des droits de l’homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités. Ces valeurs sont communes aux États membres dans une société caractérisée par le pluralisme, la non-discrimination, la tolérance, la justice, la solidarité et l’égalité entre les femmes et les hommes.

Art. 3. 1. L’Union a pour but de promouvoir la paix, ses valeurs et le bien-être de ses peuples.

Art. 3. 3. […] Elle combat l’exclusion sociale et les discriminations, et promeut la justice et la protection sociales, l’égalité entre les femmes et les hommes, la solidarité entre les générations et la protection des droits de l’enfant.

L’Union européenne est encore loin d’avoir atteint l’objectif de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale qu’elle s’était donné à l’horizon 2020. En 2017, la pauvreté et l’exclusion sociale touchaient 113 millions de personnes à travers l’UE. Des efforts considérables sont donc nécessaires, la simple amélioration de la conjoncture économique ne suffisant pas à faire baisser substantiellement et durablement la pauvreté.

Ce que je voudrait c’est que l’on arrête de prendre les décisions pour nous, que l’on arrête de penser pour nous, que l’on arrête de faire les choses pour nous, mais qu’on les fasse avec nous.
Ensemble pour un monde meilleur ; l’accès au droit et à la dignité pour tous avec la participation de tous pour le bien de tous


Il suffit qu’un seul homme soit tenu sciemment, ou, ce qui revient au même, sciemment laissé dans la misère pour que le pacte civique tout entier soit nul ; aussi longtemps qu’il y a un homme dehors, la porte qui lui est fermée au nez ferme une cité d’injustice et de haine. « Charles Péguy »